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Framboise Frivole, Delicatissimo (Critique)

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framboise-frivoleDe et avec : Peter Hens & Bart Van Caeneghen.

Après la folie douce de « Pom­poso », la folie furieuse de « Furioso » retrou­vez la folie fine et déli­cate de La Fram­boise Friv­o­le dans Delicatissimo.

Un con­cen­tré d’humour et de tal­ent, un melt­ing pot-pour­ri mais pas avar­ié de musiques var­iées, un sacré duo de pro fans, un clas­sique du genre mod­erne passé par le mixeur de l’imagination délurée de ses deux musi­ciens hors norme…

Notre avis :

La Fram­boise Friv­o­le revient enfin avec un nou­veau spec­ta­cle après quelques années en tournée à faire rire l’Europe avec leur opus précé­dent Furioso.
Si le début peine un peu à trou­ver son rythme, le pub­lic finit par être vite trans­porté dans leur univers décalé, et au-delà des prouess­es tech­niques. A tra­vers plusieurs tableaux qui nous con­tent l’histoire fic­tive de Mau­rice Jarre, Peter Hans et Bart Van Cae­negem nous font rire la majeure par­tie du spec­ta­cle. Les jeux de mots s’enchainent et les numéros ne se ressem­blent pas. Ils jouent tour à tour du vio­lon­celle, piano, de la flûte à bec, du sax­o­phone mais aus­si de la scie. Notons le fab­uleux dis­cours entre le vio­lon­cel­liste et sa femme (on ne vous en dira pas plus pour ne pas gâch­er la sur­prise) ou bien celui du pianiste avec son iPad.

Mêlant tech­nolo­gie et tech­nique d’instrumentistes, la Fram­boise Friv­o­le nous fait redé­cou­vrir des arrange­ments de tubes de Claude François à France Gall en pas­sant par des tubes plus mod­ernes. Les lumières sont toutes en finesse et le décor, très sim­ple, se trou­ve très effi­cace. On en ressort avec une furieuse envie de le revoir et le sourire aux lèvres. Un spec­ta­cle à voir en famille et entre amis et pour toutes générations.