Fabrice Nemo est accopagné par Marina Graf au piano et Clément de Witt à la guitare.
Mise en scène : Victoria Coldero.
Aucun romantisme enrubanné dans les mots de Fabrice Némo. Aucune grosse ficelle. Aucune émotion préfabriquée. Sur des rythmes jazzy, bossa nova ou rock acoustique, l’auteur-interprète nous parle des sentiments (les siens), des douleurs qui les accompagnent, de leurs douceurs aussi parfois.
Pas de métaphore ni de poésie superflue qui appellerait un décryptage, Némo se veut réaliste, concret, les deux pieds bien dans la vie. Il chante vrai. Direct. Avec cette fragilité qu’il peine à masquer et qui touche au coeur.
Alors, sous la plume de l’artiste, au fil de ses chansons un univers intimiste se dévoile dans lequel se cache peut-être un certain mal de vivre, plus certainement une violence intérieure, quelques cris étouffés, voire ci et là des aveux murmurés. Autant d’émouvantes confidences lancées à fleur de mots.
A l’écouter nous parler de lui, l’envie nous vient de le prendre par la main et de suivre le chemin à ses côtés. Un chemin qui est aussi un peu le nôtre. Car Fabrice Némo nous ressemble. La preuve, ses chansons nous parlent de nous.
Laurent Fialaix, QUESTIONS DE FEMMES