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Diva 2009 : L’Hôtel des Roches Noires

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Stéphane Corbin (c) Mathias Bord
Stéphane Corbin © Math­ias Bord

Quelle est l’his­toire de L’Hô­tel des Roches Noires ?
Des fan­tômes hantent les murs d’un ancien hôtel : L’hô­tel des Roches Noires. Ils ne sont évidem­ment pas là par hasard ! Ils ont tous une his­toire, une attache, un sou­venir, un par­fum qui les relient à l’hô­tel. Et de courants d’air en éclats de rire, ils jouent pour pass­er le temps…
Leur voeu le plus cher serait la réou­ver­ture de l’hô­tel pour qu’en­fin, des clients revi­en­nent et qu’ils puis­sent de nou­veau enten­dre et être témoins de ce dont ils raf­fo­lent : des his­toires d’amour. Arrive un homme. Un vivant avec un coeur qui bat, qui non seule­ment les voit, n’a pas peur d’eux, mais tient bien moins à la vie que les fan­tômes. C’est un « entre-deux », un homme entre la vie et la mort. Il vient d’avoir un acci­dent sur la route, non loin de l’hô­tel, mais il s’en fout! Lui non plus n ‘est pas là par hasard. Soudain, les bat­te­ments du coeur de l’homme devi­en­nent irréguliers, il est en train de « par­tir ». Alors les fan­tômes vont vivre ensem­ble une véri­ta­ble course con­tre la mon­tre, faire tout leur pos­si­ble pour que cet homme ait envie de con­tin­uer à respir­er. Pour qu’il reparte de l’autre côté, celui des vivants, et qu’il rou­vre l’hô­tel pour faire revenir les his­toires d’amour. Ils vont tout ten­ter pour lui rap­pel­er les bons sou­venirs de la vie et même essay­er de respir­er comme avant pour l’aider à tenir. Mais pour eux qui ne sont plus dans le temps, cette expéri­ence va occa­sion­ner bien des sur­pris­es et des découvertes.

Com­ment en définiriez-vous le style musi­cal ? Et com­ment définiriez-vous l’écri­t­ure de Françoise Cadol ?
Je viens de la chan­son avant tout. Mais la comédie musi­cale m’attire depuis longtemps et après plusieurs expéri­ences comme accom­pa­g­na­teur ou comme co-com­pos­i­teur, j’avais le désir de franchir le pas en m’affranchissant un peu des con­ven­tions du genre. Musi­cale­ment, on voy­age dans beau­coup d’univers, mais il y a une pat­te com­mune à ces musiques, que l’on retrou­ve égale­ment dans l’écriture de Françoise : la poésie. Quand on est par­tis sur ce pro­jet tous les deux, on s’est demandés com­ment faire une comédie musi­cale qui ne serait ni trop quo­ti­di­enne, ni grandil­o­quente. Pas de mes­sage, mais un pro­pos… Nos deux univers se sont par­faite­ment retrou­vés dans cette forme, avec un lan­gage com­mun entre ses mots et ma musique. Françoise est avant tout un auteur de théâtre et L’hôtel des Roches Noires était un saut dans le vide pour nous deux, c’est notre pre­mière comédie musicale.

Par­lez-nous de votre distribution.
Chaque comé­di­en était une évi­dence. Nous voulions absol­u­ment être entourés de chanteurs véri­ta­ble­ment comé­di­ens. Nous con­nais­sions respec­tive­ment, Françoise et moi, très bien Emmanuel Cur­til, Olivi­er Rui­dav­et et Rachel Pig­not avec lesquels nous avions déjà tra­vail­lé dans dif­férents pro­jets. J’ai con­tac­té Ari­ane Pirie et Alex Bon­stein, pour lesquels  j’ai une grande admi­ra­tion et ils m’ont fait le plaisir d’accepter. Et pour la lec­ture, Car­ole Mas­sana nous fait l’amitié de se join­dre à nous pour assur­er les didascalies.

A quel stade de la pro­duc­tion en êtes-vous ?
Nous en sommes vrai­ment au tout début. Nous avons toute l’équipe créa­trice, autour du met­teur en scène Christophe Luthringer et plusieurs débuts de pistes pour mon­ter le spec­ta­cle dans les meilleures con­di­tions. Nous sommes bien sûr à la recherche de parte­naires pour nous aider à mon­ter ce pro­jet. DIVA est une très belle occa­sion de réu­nir pub­lic et pro­fes­sion­nels autour de cette lecture.

L’Hô­tel des Roches Noires se jouera le same­di 13 juin à 18 h 30 au Petit St Mar­tin. Entrée gra­tu­ite, mais réser­va­tion indispensable.