Accueil Talent à suivre David Ban — Le lion David, roi des animaux

David Ban — Le lion David, roi des animaux

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David Ban ©DR
David Ban ©DR

Graphiste, con­cep­teur mul­ti­mé­dia, comé­di­en chanteur… vous êtes un artiste à mul­ti­ples facettes…
Effec­tive­ment, j’ai passé un Bac Arts Plas­tiques en créant en par­al­lèle mon groupe de musique La Pas­ta. Dans les années 90, avec Lau­rent, mon frère, nous avons inté­gré une com­pag­nie de comédie musi­cale Amne­sia pour une réadap­ta­tion de la comédie musi­cale Hair, puis nous avons créé un opéra-rock orig­i­nal — Les Ecus De Sobiesky — dans lequel nous avions com­posé cer­tains titres avec Lau­rent. Le pro­jet n’a pas con­nu de suite mais il m’a don­né envie d’aller plus loin dans la comédie musi­cale. En atten­dant la bonne oppor­tu­nité, j’ai con­tin­ué d’ex­ercer ma pas­sion du dessin en con­ce­vant des sites Inter­net, notam­ment dans le milieu artis­tique, tout en me per­fec­tion­nant en chant et en comédie.

Deux frères artistes, ce n’est pas dur à gér­er en famille ? 
Non, pas du tout, Lau­rent et moi sommes très com­plices. Nous avons cha­cun notre per­son­nal­ité et dans la mesure où nous ne nous ressem­blons pas physique­ment, nous ne sommes pas ori­en­tés vers les mêmes rôles.

Racon­tez-nous votre expéri­ence les Demoi­selles de Rochefort ?
C’é­tait ma pre­mière expéri­ence dans une grosse pro­duc­tion. Cette expéri­ence m’est apparue comme une véri­ta­ble oppor­tu­nité, moi qui avais envie d’une aven­ture à la Star­ma­nia ! Les chanteurs du spec­ta­cle ont été totale­ment inté­grés aux danseurs et nous avons suivi une for­ma­tion inten­sive en danse durant 7 mois. Les choré­gra­phies de Rhe­da m’ont bien cor­re­spon­du car elles étaient basées sur l’én­ergie et dans un style assez sportif. Mal­gré son échec, j’ai con­sid­éré toute cette expéri­ence comme un cadeau. C’é­tait un tra­vail intense, je me suis régalé.

Com­ment a com­mencé l’aven­ture Sol en cirque ?
J’ai été con­tac­té par Bruno Berberès et et j’ai passé les dif­férentes étapes des audi­tions. Quand j’ai reçu la bonne nou­velle, j’ai hurlé de joie ! Ce pro­jet me séduit à plusieurs points de vue : l’écri­t­ure des textes, la musique, l’équipe, la réflex­ion sur la mal­adie et le fait que l’on joue pour une oeu­vre caritative.

Quels rôles jouez-vous ?
Je suis le Lion Per­rache et la voix chan­tée de Big Mam­ma… Je ne veux pas vous en dire plus pour vous laiss­er la surprise !

Où en sont les répétitions ?
L’am­biance est excel­lente tant entre les comé­di­ens qu’avec les auteurs et com­pos­i­teurs. Zazie, qui est à l’o­rig­ine du pro­jet, est présente et nous donne des indi­ca­tions. Tous les artistes choi­sis ont déjà beau­coup de méti­er, ce qui nous per­met d’a­vancer rapi­de­ment dans la même direc­tion. Tous les comé­di­ens chantent, dansent et jouent la comédie. Nous avons récem­ment décou­vert les cos­tumes qui sont très col­orés. Nous jouerons avec cinq musi­ciens sur scène. Dès le pre­mier filage, nous avons sen­ti une belle énergie. C’est un spec­ta­cle émou­vant et très drôle qui a toutes les chances de plaire aux enfants comme aux adultes.

Com­ment se passent les répéti­tions avec Jean-Louis Grinda ?
Jean-Louis Grin­da nous a tout de suite mis en con­fi­ance, en écoutant nos propo­si­tions. Il est très ouvert, à l’af­fût de nos réac­tions, de notre imag­i­na­tion. Il est très obser­va­teur et, en même temps, il sait ce qu’il veut. C’est un échange très intéressant.

Avez-vous des pro­jets après Sol en Cirque ?
Une tournée est prévue à par­tir du mois de mai et et je pré­pare actuelle­ment le sec­ond album de mon groupe La Pas­ta qui est une for­ma­tion rock assez festive.