Dane, vous personnifiez « la Bête », dans la comédie musicale Beauty and the Beast. Comment en êtes-vous arrivé à jouer ce rôle ?
J’ai auditionné en octobre 2010 mais je n’ai eu le callback qu’en janvier 2011… suivi de deux ou trois autres appels de la production. À chaque nouvelle audition, je voyais de plus en plus de personnes décisionnaires, ce qui fait que je me suis dit que cela pourrait, effectivement, être une possibilité que j’obtienne ce rôle ! J’ai finalement eu la confirmation à la mi-janvier mais je n’ai travaillé sur le rôle de « la bête » qu’à partir de mars.
Pensiez-vous, un jour, jouer ce rôle ?
J’ai toujours considéré que ce rôle devait être joué par un acteur un peu plus âgé et moi, je suis encore jeune… 28 ans n’est généralement pas l’âge pour jouer un tel rôle. Ceci dit, c’est un rôle étonnant et je suis vraiment reconnaissant d’avoir été choisi.
Quel est votre moment préféré dans ce rôle ?
On m’a posé cette question si souvent ! Je pensais que ma réponse allait changer tout au long de la tournée mais non, mon moment préféré reste le même : c’est toute la scène de la bibliothèque où Belle apprend à lire à la Bête, parce que c’est relax et que nous nous amusons bien, Belle et moi. C’est à ce moment que le public peut se détendre et savourer le moment où les deux personnages tombent amoureux.
Porter un costume aussi lourd, cela doit bien vous demander un effort surhumain ?
C’est beaucoup pour un seul homme ! (rires) La perruque, les prothèses et le maquillage lui-même provoquent un inconfort chez un bon nombre de gens. Également, c’est tout un procédé de porter le costume multi-couches pour toute la durée de la pièce. Chaque seconde que je passe hors-scène, je les passe dans ma loge avec un ventilateur pointé directement vers mon visage. A part la chaleur constante, j’ai dépassé les autres inconvénients. Parfois, lorsque je me regarde dans le miroir en étant « Dane », je me retrouve à rechercher mon nez ou ma bouche ! Cela veut probablement dire que j’ai tenu ce rôle trop longtemps (rires).
N’est-ce pas trop épuisant de jouer ce rôle sur une si longue période ?
Ce n’est pas épuisant, sinon je ne le ferais pas ! Cependant, c’est assez éreintant ! Je ne peux pas faire la fête car j’ai besoin de beaucoup de sommeil. En revanche, j’ai appris à évaluer la façon dont mon corps et ma voix se comporteront durant la semaine ; ce qui me permet parfois de sortir comme tout le monde et d’aller dans un bar ou ailleurs !
Comment vivez-vous la vie de tournée ?
Parfois, nous avons la chance de rester dans un même endroit sur plusieurs semaines et c’est le bonheur ! En revanche, nous avons quelquefois à faire plusieurs villes dans une même semaine et là, c’est la galère ! Nous dormons dans des hôtels et nous voyageons en avion, en autobus, et même en voiture, à l’occasion. On doit s’y habituer, mais pour nous c’est maintenant la norme.
Votre père est Canadien. Quel impact a sur vous le fait de jouer dans son pays natal ?
Mon père et toute sa famille habitent à Vancouver. J’ai eu la chance de jouer devant eux voilà quelques mois, et de vivre une semaine complète dans la résidence familiale. J’aime le Canada et j’y ai de bons souvenirs. Dans mon enfance, j’y ai vécu quelques étés et j’ai eu du plaisir à visiter cette province. En revanche, je ne suis jamais allé à Montréal et je suis impatient de découvrir cette ville et cette partie du Canada !
Que diriez-vous au public canadien pour les inciter à aller vous voir, sur scène, dans Beauty and the Beast ?
C’est vraiment un très bon spectacle ! Nous avons continuellement des gens de tous les âges qui viennent nous remercier après le spectacle pour la merveilleuse soirée qu’ils ont passée. Si vous n’avez jamais vu ce spectacle ou bien si Beauty and The Beast est votre dessin animé préféré, il faut venir voir le spectacle : il y a quelque chose pour tout le monde dans ce spectacle !