Pièce de Tom Jones
Montée par Jean-Luc Revol
D’après Anatole de Arthur Schnitzler.
Adaptation française de Stéphane Laporte
Musique de Jacques Offenbach, arrangements et musique additionnelle Nancy Ford
Direction musicale : Thierry Boulanger
Avec Hervé Lewandowski , Gilles Vajou , Manon Landowski , Raymond Acquaviva
Après avoir déjà adapté avec succès I do ! I do ! de Tom Jones, Stéphane Laporte a eu la bonne idée de récidiver avec une autre comédie musicale du même auteur, The Game of Love, devenue D’amour et d’Offenbach en français. Il s’agit d’une adaptation de Anatole de Schnitzler avec des airs fameux d’Offenbach. En cinq saynètes, on suit les pérégrinations amoureuses d’Anatole (Gilles Vajou) qui va de femme en femme (toutes interprétées par Manon Landowski) dans une course effrénée entre amour passion, tromperie, regrets et nostalgie. Anatole a un coeur d’artichaut, comme le dit son ami et confident, Max (Raymond Acquaviva), « l’amour flotte à son revers ». C’est une réussite totale, un petit bijou de spectacle qu’on prend plaisir à savourer, tantôt drôle, tantôt grave, et toujours plein d’esprit. L’élégance et le charme côtoient l’humour et la cocasserie. Si Raymond Aquaviva et Hervé Lewandowski réalisent aussi une belle performance, il faut souligner l’excellente prestation de Gilles Vajou et Manon Landowski aussi irrésistiblement drôles que touchants d’émotion. Jean-Luc Revol signe une mise en scène originale, nuancée et raffinée. Plein d’entrain, pétillant, intelligent et spirituel, D’amour et d’Offenbach fait partie de ses trop rares spectacles qui redonnent espoir aux amateurs de théâtre musical de qualité.