Mise en scène : Manon Montel
Adaptation : Manon Montel et Michel Cyla
Direction musicale : Didier Benetti
Scénographie : Cynthia Lhopitallier
Costumes : Patricia de Fenoyl
Chorégraphie : Claire Faurot
Lumières : Sébastien Lanoue
Avec : Florent Chappel, Stéphane Dauch, Alexandre Martin-Varroy, Loreline Mione, Marie Planinsek.
Pourquoi Mozart 1789 ? Parce que le jeune Wolfgang est enfant de ce siècle, révolutionnaire par ses notes et ses inspirations, au milieu de tous les bouleversements qui nourriront en Europe la grande Révolution. Mozart 1789, inspiré du Mozart et Salieri de Pouchkine, est le récit mouvementé d’une grande partie de sa vie : ses rencontres, ses amours et la naissance de ses plus grands opéras. La vie de Mozart est une course folle et endiablée, tantôt drôle, tantôt émouvante, mais toujours flamboyante. Seul un spectacle mêlant le Chant, la Musique et le Théâtre pouvait dépeindre cette épopée colorée et lyrique.
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Notre Avis : On peut dire que Mozart et Marie-Antoinette étaient des hyper-contemporains puisqu’ils sont nés et morts à une ou deux années d’écart. La pièce dresse un parallèle entre deux vies d’exception – « révolutionnaires » chacune à sa manière – commençant dans l’insouciance et la facilité, finissant de façon tragique et prématurée. La trame est claire mais l’exécution est plutôt d’ordre impressionniste : le spectateur devra faire l’effort de trouver les raccords entre des saynètes sans unité de lieu ni de temps, illustrées d’extraits musicaux du répertoire lyrique de Mozart. Le mieux est sans doute de se laisser bercer, sans chercher à tout comprendre, dans une belle ambiance très théâtrale où les voix pures ne sont pas perturbées par le superflu. Au milieu de tableaux plutôt sombres, certains moments plus légers permettent aussi de rire un peu. On assiste même à des imitations d’automate et de marionnettiste. Le spectacle s’adresse à un large public : il est l’occasion de découvrir les opéras de Mozart ou, si on les connait déjà, de se livrer à un petit jeu avec des œuvres monumentales.
Airs chantés dans le spectacle : Voi che sapete — Les Noces de Figaro, Geh! Geh! Geh ! Herz von Flandern, Deh, vieni, non tardar — Les Noces de Figaro, Se vuol ballare — Les Noces de Figaro, Durch zärtlichkeit — L’Enlèvement au sérail, Fin ch’han dal vino — Don Giovanni, L’ho perduta — Les Noces de Figaro, Là ci darem la mano — Don Giovanni, Soave sia il vento — Cosi fan tutte, Papageno-Papagena — La Flûte enchantée, Ach, ich fühl’s es ist verschwunden ! — La Flûte enchantée.