Sur une idée originale de Gabrielle Laurens et Catherine Robert, adapté et mis en scène par
Jean-Baptiste Arnal.
Avec : Cécile Dumoutier, Malou Vigier, Gabrielle Laurens, Laurent Marion, François Borand, Matthieu d’Auray, Emilie Reignier, Jean-Bapstiste Arnal, Aurélia Arnaud, Benoit Brossay, Anthéa Cintract, Leslie Courtine, Donia Djedje, Ilhan Roy
Piano : François Sohm
Musiques originales et guitare : Nicolas Francart
Assistant mise en scène : Timothée Chaine
Assistante chorégraphie : Anthéa Cintract
Ensemble vocaux : Gabrielle Laurens et François Borand
Maquillage et coiffures : Valérie Dubuis assisté par Grégory Roy
Décors et costumes : Malou Vigier, assistée par Matthieu Bourillon, Emilie Reignieret Laurianne Clément
Eris, sorcière malfaisante, hait l’amour. Entourée de ses sbires, elle met tout en oeuvre pour détruire les couples et les pousser à la rupture. L’amour en sortira-t-il vainqueur ?
Toutes les facettes et étapes de l’amour sont représentées dans ce divertissement léger et plein de joie de vivre. La rencontre avec l’autre, la naissance d’une relation, la passion, l’engagement, puis la jalousie, l’ennui, l’usure, le manque, l’attirance sexuelle, l’amour non partagé, les luttes de pouvoir au sein du couple, l’amour de soi, la rupture, c’est un vrai panorama de l’amour, avec ses bienfaits et ses dérives, qui est mis en scène avec beaucoup de poésie et d’imagination dans cette fable aux multiples références.
Références musicales d’abord, puisque les protagonistes égrènent plus de soixante chansons, remarquablement choisies et à propos, de Piaf à Lio, en passant par Gainsbourg, Brassens, les Rita Mitsouko, pour exprimer leurs sentiments et leurs états d’âmes. C’est un réel plaisir d’entendre en contexte ces airs et ces paroles connus de tous, que l’on se surprend à chantonner avec des acteurs qui nous font partager leur enthousiasme. Une guitare, un piano et des percussions accompagnent les interprétations enlevées, parfois hésitantes mais toujours touchantes des jeunes comédiens.
Références littéraires, ensuite, tant les sbires d’Eris font penser aux faunes du Songe d’une nuit d’été, le beau et cynique Narcisse est un Dorian Gray moderne, et Eris elle-même a quelque chose des terribles sorcières de Macbeth.
Les costumes, aux couleurs soigneusement choisies en accord avec les symboliques des personnages ainsi que la mise en scène gaie et rythmée composent des tableaux vivants évoluant au gré des scènes et des situations.
On en sort le sourire aux lèvres, et des chansons plein la tête !