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Clotilde Chevalier et Thibault Durand, comme frère et soeur

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Clotilde Chevalier et Thibault Durand dans Cabaret Jaune Citron par Frédéric Tousche
Clotilde Cheva­lier et Thibault Durand dans Cabaret Jaune Cit­ron © Frédéric Tousche

Frère et sœur à la scène, avez-vous des par­cours par­al­lèles à la ville ?
Clotilde Cheva­lier : Nous avons en effet des par­cours sim­i­laires. Thibault et moi sommes tous deux d’origine coréenne et avons gran­di en France. Nous aimons l’univers musi­cal, la comédie musi­cale en par­ti­c­uli­er, et nous en avons fait notre méti­er. De mon côté, j’ai d’abord dan­sé avant de me con­sacr­er au chant et au théâtre. Il était assez naturel de se retrou­ver sur un spec­ta­cle comme Cabaret Jaune Cit­ron.

Thibault Durand : C’est vrai, nous sommes tous deux pas­sion­nés par la musique, le théâtre et le chant. Pour moi, tout a démar­ré par une for­ma­tion de gui­tare clas­sique et, pris de pas­sion, j’ai com­mencé à pass­er des audi­tions. J’ai eu la chance de jouer dans Atten­tion mes­dames et messieurs, Dora l’ex­plo­ratrice, Le Roi lion, Lili Lam­pi­on, 80 Jours… J’ai égale­ment joué dans divers films et séries et je prête ma voix pour quelques publicités.

Com­ment définiriez-vous Cabaret Jaune Cit­ron ?
Thibault D. : Un spec­ta­cle col­oré, chargé d’é­mo­tion et de sens, mêlant l’hu­mour, la joie, la ten­dresse et aus­si la colère. Je le défini­rais comme un spec­ta­cle introu­vable : trois comé­di­ens d’o­rig­ine asi­a­tique sur une scène française… et sans stéréotype !

Clotilde C. : J’aime dire que Cabaret Jaune Cit­ron est un spec­ta­cle acidulé et piquant car c’est une comédie très drôle, mais à la fois sen­si­ble et émouvante.

Quels aspects de vos rôles respec­tifs vous plaisent le plus ?
Clotilde C. : Yvonne et moi avons un peu le même par­cours, ou en tout cas les mêmes références… bien que je sois BEAUCOUP plus jeune qu’elle (rires). Je me recon­nais dans sa recherche iden­ti­taire et dans ses expéri­ences heureuses et mal­heureuses… notam­ment avec les directeurs de cast­ing ! C’est un super per­son­nage que j’aime défendre. Elle se pose plein de ques­tions mais c’est une femme libre, bien dans son temps et dans ses talons ! Elle est drôle et cas­sante à la fois… vivante quoi ! Et c’est ce qui me plait.

Thibault D. : Le rôle de Lau­rent apporte une forme d’a­paise­ment et d’ap­pui à Yvonne. Il a le sens des valeurs tra­di­tion­nelles d’une famille viet­nami­enne et garde une vraie fierté de ses orig­ines. C’est un per­son­nage avec du relief, par­fois un coté enfan­tin et par­fois avec une forme de dureté envers sa petite soeur. C ‘est que que j’aime dans le rôle de ce per­son­nage attachant.

Le spec­ta­cle a‑t-il évolué depuis ses dernières représen­ta­tions au Vingtième Théâtre, l’an dernier ?
Thibault D. :  Bien sûr ! Après les représen­ta­tions au Vingtième Théâtre, nous avons eu le temps de laiss­er mûrir les choses et notre seule envie était de revenir sur scène. Quand Stéphane Ly-Cuong nous a annon­cé la reprise de Cabaret Jaune Cit­ron, nous étions très heureux. Le spec­ta­cle a gag­né en matu­rité et cela s’est tout de suite ressen­ti lors de nos répéti­tions avec Clotilde. Notre rela­tion frater­nelle sur scène est dev­enue une évi­dence et surtout une force.

Clotilde C. : Oui, le spec­ta­cle a beau­coup mûri. Je le trou­ve plus fort aujourd’hui et le change­ment d’espace est, à mon sens, un atout : l’Au­guste Théâtre est plus intime mais plus intense.

Avez-vous d’autres projets ?
Clotilde C. : Je com­mence à tra­vailler sur un spec­ta­cle musi­cal en créa­tion d’Arno Mon­nier, Thana­tothérapie. J’in­ter­préte une ser­i­al killeuse schiz­o­phrène… tout un pro­gramme ! Sinon, je par­ticipe aus­si à l’adaptation musi­cale d’une pièce du théâtre clas­sique, dans l’univers du glam rock… et encore un challenge !

Thibault D. : J’ai moi aus­si des pro­jets de musique, de chant et de théâtre en cours, mais pour aujour­d’hui c’est…

Clotilde et Thibault : … Cabaret Jaune Cit­ron !