Texte et mise en scène : Rémy Caccia.
Avec : Christelle Chollet.
Résumé : « Avant j’étais l’Empiafée, mais ça… c’était avant ! »
500.000 spectateurs ont craqué pour son premier spectacle et aussi un peu pour son short ! Du coup, Christelle Chollet est de retour avec un nouveau short… et un nouveau spectacle !
Un Show explosif 100% comique et 100% tubesque !
Vous voulez savoir quel est le rapport entre les petites femmes de Pigalle et viedemerde.fr ? Entre Claude François et Amy Whinehouse ? Demandez à Christelle Chollet !
Une artiste unique : une show woman qui a renouvelé le genre du music hall !
On l’a connue jeune trentenaire célibataire, elle nous revient mariée avec un enfant et toujours sa gouaille, son œil aiguisé et ses vannes hilarantes sur la vie de couple, les tendances, les nouvelles technologies, etc… Et une invention qui fera date : le mariage à point !
Notre avis :
Après avoir triomphé durant cinq années avec L’emPIAFée , où le meilleur côtoyait parfois le pire, Christelle Chollet a décidé de renouveler l’expérience, en surfant sur ce qui a fait son succès. Hélas, la version 2012 satisfera surtout les inconditionnels de l’artiste. Avec les mêmes ingrédients — une gouaille exploitée à outrance et des reprises décalées de grands standards -, Christelle Chollet parait resservir une variantede son précédent show. Mais Piaf n’est plus là, l’émotion non plus… Sans fil conducteur, elle enchaîne donc chansons et sketchs : les « P’tites femmes de Pigalle » côtoient une énième reprise de « Comme d’habitude », entre deux blagues sur Facebook ou la vie de couple…
Si elle déborde assurément d’énergie et d’enthousiasme, la jeune artiste force hélas le trait durant une heure et demie. Elle s’égare dans un spectacle décousu et avec un répertoire un peu faible qu’elle compense par quelques bons effets de scène. On en oublierait presque cette voix si particulière. Car Christelle Chollet c’est d’abord une voix. Légèrement voilée, presque rauque, une voix puissante que l’on aurait aimé entendre sur autre chose que « Les copains d’abord » ou « Vieille canaille ».
A la fin du spectacle, on se remet à espérer lorsque résonnent les premières notes de « Et maintenant » et qu’elle entonne l’incontournable de Bécaud. Un silence s’empare de la salle. La voix est forte et intense. Le public vibre. Ça y est, on commence à y croire. Trop tard, les lumières se rallument déjà…