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Chloé Lacan — Plaisirs solitaires (Critique)

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Résumé : Seule en scène avec un piano et son accordéon, elle scat­te, gueule, swingue et souf­fle. Tour à tour diva, rockeuse ou clown, elle se racon­te tout en pudeur et fan­taisie… Lucide et sans tabous, ce petit bout de Femme a du fris­son dans la voix et ne craint pas le mélange des gen­res… Elle mêle avec dés­in­vol­ture le bur­lesque au sen­ti­men­tal et l’on passe imman­quable­ment des larmes au rire.

Envolées lyriques par­fumées tzi­gane, boule à facettes aux saveurs slameuses, ses  » Plaisirs Soli­taires  » cul­bu­tent la chan­son à souf­flet retroussé.

Notre avis : Que voilà un beau brin de pianiste (à bretelles y com­pris) chan­tante ! Mutine, charmeuse, Chloé Lacan — qui n’a vis­i­ble­ment pas de lien de par­en­té avec Jacques… — a tôt fait de met­tre dans sa poche le pub­lic de la Pépinière, qu’elle pren­dra à par­ti plus sou­vent qu’à son tour. Ce réc­i­tal est enrichi de con­fi­dences sur son appé­tence pour les hommes… ou les accordéons, sur la dichotomie ves­ti­men­taire (une robe noire qui con­traste avec ses bottes folk­loriques). Quelques repris­es (de « Fais moi mal » à… un « I will sur­vive » revis­ité) parsè­ment un réper­toire de chan­sons orig­i­nales. Avec en per­ma­nence un humour dis­cret, sou­vent sophis­tiqué, la belle par­le bien enten­du d’amour (atten­tion, cela peut faire mal), de Botox, d’en­fants tout en s’ac­com­pa­g­nant tan­tôt à l’ac­cordéon, au piano ou au ukulele, lorsqu’elle susurre, en fond de scène, de ten­dres paroles. L’une des chan­sons les plus amu­santes reste celle sur une journée type de la demoi­selle très occupée à… ne rien faire. La voix assurée, pré­cise, se trou­ve libre d’aller tit­iller les aigus si cela lui chante. Elle est déli­cieuse, tout comme la mise en scène, mali­cieuse. Une véri­ta­ble révéla­tion que cette chanteuse. Et quel plaisir de la voir pren­dre son envol, devant un pub­lic char­mé. Faites-en donc l’expérience !

Pour en savoir plus, vis­itez le site de Chloé Lacan