Livret : John Kander et Fred Ebb
Musique : John Kander
Paroles : Fred Ebb
Distribution :
Terra C. MacLeod (Velma Kelly)
Bonnie Langford (Roxie Hart)
Carol Woods (Mama Morton)
Brent Barrett (Billy Flynn)
Chicago est l’un des spectacles les plus populaires de Broadway et a remporté un succès fou. Lauréat de six “Tony Awards”, c’est un spectacle musical vibrant d’avidité, d’intrigue meurtrière et comprenant des succès tels que “All That Jazz” et “Razzle Dazzle”. Chicago comporte certains des meilleurs numéros de danse de Broadway avec une troupe formidable qui exécute des numéros exaltants chorégraphiés d’après Bob Fosse.
Hier, à Montréal, avait lieu la première des huit représentations de Chicago. Cette troupe, que nous pourrions surnommer « All Stars », a tout pour elle. Des jeunes danseuses talentueuses et sexy, en passant par de beaux jeunes hommes, aux formes athlétiques, tout autant aptes à nous éblouir de leurs pas de danse si bien synchronisés. Cette tournée apporte son lot de talents tels que celui de la montréalaise Terra C. MacLoed, qui avait tenu ce même rôle, lors de la première mondiale francophone de Chicago, en 2003, ici même à Montréal et, par la suite, à Paris. Terra est, encore une fois, à la hauteur de son talent. Tout est parfait chez elle.
Quant à Bonnie Langford, elle nous offre une Roxie au look d’une Reba McEntire, mixée à la voix de Kristin Chenoweth. Cette toute petite femme a une gestuelle faciale très communicative.
Rarement, a‑t-on vu des applaudissements à tout rompre au beau milieu d’une scène. C’est ce qu’a réussi à faire Carol Woods, lors de son interprétation de « When You’re Good To Mama » ! Elle a su éblouir le public montréalais par sa force vocale, ainsi que par sa prestance.
Et, que dire de Billy Flynn ou, plutôt, de Brent Barrett, celui-là, même, qui tenait le rôle du Phantom jusqu’à tout récemment, à Las Vegas. Tout comme ses confrères et consoeurs de Chicago, ce charmeur a su relever le défi ! Ce n’est pas facile de tenir un rôle qui a connu son lot de vedettes dans les productions antérieures, telles que Jerry Orbach, John Barrowman, Tom Wopat, et bien d’autres. Mais Monsieur Barrett s’en sort avec les honneurs. Il garde de son Phantom un timbre opératique qui lui donne une couleur différente. Chicago sera toujours Chicago, à savoir un même décor et très peu de changements du côté de la chorégraphie. Les fanatiques remarqueront quelques modification par rapport à la version originale. Chicago, reste une des comédies musicales des plus appréciées, que ce soit du public québécois, américain ou français. Si vous avez envie de (re)découvrir cette oeuvre magistrale qu’est Chicago, courez vite à la salle Wilfrid-Pelletier !