Accueil Critique Londres — Charlie and the Chocolate Factory — The Musical (Critique)

Londres — Charlie and the Chocolate Factory — The Musical (Critique)

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Mise en scène : Sam Mendes
Livret : David Greig
Musiques et paroles : Marc Shaiman
Paroles : Scott Wittman
Scéno­gra­phie : Mark Thompson
Basé sur la nou­velle de Roald Dahl
Avec : Dou­glas Hodge, Jack Costel­lo, Nigel Plan­er, Clive Carter, Jas­na Ivir, Paul J. Med­ford, Iris Roberts, Bil­ly Boyle, Roni Page, Myra Sands, Alex Clat­wor­thy, Jack Shal­loo, Michelle Bish­op, Ross Dawes, Kate Gra­ham, Derek Hagen, Antony Reed, Joe Allen, David Birch, Mireia Mam­bo Bokele, Nia Fish­er, Clare Halse, Mark Iles, Daniel Ioan­nou, Kier­an Jae, Natal­ie Moore-Williams, Sher­rie Pen­ning­ton, Damien Poole, Paul Saun­ders, Alex Louize Bird, Simon Camp­bell, Matthew Clark, Jen­nifer Davi­son, Jane McMur­trie, Ben Oliv­er, Robert Tre­go­ning, Jay Webb.

L’histoire : Char­lie Buck­et, un petit garçon très inven­tif, vit dans une mai­son en ruines avec ses par­ents et ses qua­tre grands-par­ents qui dor­ment dans le même lit au milieu du salon.
Depuis sa fenêtre, il voit l’usine de choco­lats Won­ka, mys­térieuse et fer­mée depuis des années au pub­lic jusqu’au jour ou son pro­prié­taire, le fan­tasque Willy Won­ka, décide d’or­gan­is­er un con­cours pour faire vis­iter sa choco­la­terie à 5 enfants…

Notre avis : Mal­gré un décor sur­prenant et inven­tif, Char­lie et la choco­la­terie a de quoi nous décevoir. Les chan­sons écrites par Marc Shaiman (Hair­spray, Smash …) sont insignifi­antes au point de desservir le spec­ta­cle et en par­ti­c­uli­er son héros : Willy Won­ka. Mal­heureuse­ment, le rôle n’est pas écrit comme on pour­rait l’imaginer et cette fig­ure emblé­ma­tique de notre enfance n’est pas à la hau­teur de nos espérances mal­gré le mag­nifique Dou­glas Hodge ( Guys and Dolls, La Cage aux Folles …) qui l’interprète.
Les Oom­pa-Loom­pa sont présen­tés de manière grossière lors de leur pre­mière appari­tion et les dif­férentes scènes dans la choco­la­terie sont déce­vantes, tant par leur manque d’originalité que par leur prob­lème technique.
Mal­gré tout, l’acte I, quoi qu’un peu long — pour les enfants surtout, réus­sit à séduire les adultes par son humour et sa poésie. Le cast­ing est remar­quable et enchaine chan­sons ryth­mées et choré­graphiés sans sour­ciller. La mise en scène est effi­cace et offre par­fois de véri­ta­bles moments de poésie où l’on oublie tout le reste.
Soulignons la per­for­mance scénique du jeune garçon jouant Char­lie (Jack Costel­lo, ce soir-là, déjà vu dans Love Nev­er Dies et Les Mis­érables) qui est épous­tou­flant tant par sa matu­rité de jeu d’acteur que par sa voix sans faille. On peut lui prédire une jolie car­rière dans le West End.