
Vous allez jouer dans C’est notre Chanson. Parlez-nous de cette pièce.
Luc Guérin : C’est une pièce musicale créée par Neil Simon, écrite à la fin des années 70, qui se nomme They’re Playing Our Song. Nous avons demandé à Yves Morin de faire l’adaptation et la traduction. Yves est connu, ici, pour ses nombreuses adaptations en théâtre musical. C’est une pièce à deux personnages racontant l’histoire d’un compositeur qui recherche une parolière, personnage joué par Catherine Sénart. C’est une rencontre musicale et, aussi, humaine.
Catherine Sénart : Humaine, oui, mais on ne peut pas, vraiment, en dire plus. C’est la découverte des tribulations d’un couple professionnel qui va, par la suite, devenir un couple dans la vie, aussi.
Comment est venue l’idée de présenter cette pièce ?
Catherine : C’est une pièce qui nous allait comme un gant. Nous avions envie de travailler ensemble et, il semblait tout naturel de choisir cette pièce.
Luc : Aussi, parce que c’est du grand Neil Simon. Cette pièce a un sens inouï de la répartie. Il n’aimera pas la comparaison suivante mais, nous la faisons, quand même, avec amour. Nous ne pouvons nous empêcher de penser à Woody Allen à cause de sa façon d’écrire et de répartir ses lignes de texte et nous trouvons cela très drôle, charmant. C’est une belle comédie romantique, aussi. Cette pièce a beaucoup de belles qualités. Nous n’en trouvons pas beaucoup d’autres comme ça.
C’est une première en français ?
Catherine : Elle a déjà été jouée en France mais, c’est la première fois qu’elle le sera au Québec.
Catherine : Après avoir tenu le rôle d’Éliza dans My Fair Lady, il vous semblait naturel de revenir au théâtre musical ?
En fait, après My Fair Lady, j’ai, aussi, joué dans Neuf. J’ai l’impression de n’avoir jamais quitté le monde du théâtre musical depuis quatre ans, c’est assez intense de ce côté-là et j’en suis très heureuse.
Luc : C’est votre première incursion dans le monde du théâtre musical ?
Dans un premier rôle, oui. J’avais joué, voilà quelques années, dans la pièce montée par Denis Bouchard, La Cage aux Folles. J’y avais un tout petit rôle. Mais, cette fois-ci, c’est la bonne.
C’est un médium que vous appréciez particulièrement ?
Catherine : Je trouve que c’est très intéressant d’allier deux disciplines artistiques ensemble. Même que je dirais trois disciplines, c’est-à-dire, la dramaturgie, le chant et la danse. J’adore !
Songez-vous à poursuivre l’aventure en tournée ?
Luc : C’est certain qu’il y a des intentions dans ce sens mais commençons par la présenter, ici, à l’Assomption. Toutefois, il y a déjà quelques intérêts pour la présenter en tournée. C’est un spectacle que nous aimons bien et, que nous aimerions faire le plus longtemps possible.
Et vos attentes envers ce spectacle ?
Catherine : Qu’il y ait une très belle rencontre avec le public. Ça serait super !
Luc : Oui, que le partage se fasse…
Catherine : Que notre enthousiasme soit partagé.
Luc : Que ce soit communicatif car, même présenté en été, c’est une pièce qui est très intelligente et appelle à la réflexion. Quand tu es fier de quelque chose, tu as envie de le partager.