Ce lundi 19 septembre, le Panthéon à Paris recevait, pour l’ultime représentation du festival, Carolyn Carlson. La célèbre danseuse et chorégraphe américaine interpréta Giotto solo, qui saisit le public nombreux par sa grâce, sa puissance évocatrice et son élégance. Sur une musique de Gavin Bryars, The black river, inspiré par 14 fresques de Giotto de la chapelle Scrovegni, à Padoue, ce solo d’une vingtaine de minutes fut dansé sans l’apport des oeuvres picturales, le plus souvent projetées derrière la danseuse. Voilà qui apporta une force supplémentaire puisque, dénué de toute référence picturale, chaque mouvement, chaque utilisation d’un voile, d’une cordelette prend une dimension autre, quasi métaphysique à quelques mètres du pendule de Foucault.
Rappelons que le principe de ce festival est d’offrir aux curieux des représentations dansées dans divers monuments, un peu partout en France. Une idée originale, apte à capter l’attention d’un large public et qui offre des possibilités nouvelles aux danseurs.
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