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Canada — Return to Grace (Critique)

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La troupe de Return to Grace © DR
La troupe de Return to Grace © DR

Livret de Robert Asselstine
Musique et paroles de dif­fer­ents auteurs et compositeurs
Choré­gra­phies de Jeff Dimitriou
Mise en scène de Robert Asselstine

Met­tant en vedette : Steve Michaels

Un con­cert émou­vant en hom­mage à l’icône de la musique avec plus de 30 chanteurs, danseurs et musi­ciens sur scène ! Return to Grace offre quelques-uns des plus grands moments musi­caux de la car­rière d’Elvis dont « Heart­break Hotel », « Sus­pi­cious Minds », « Love Me Ten­der », et plusieurs autres !

Des débuts de la car­rière du King à Mem­phis, en pas­sant par son retour tri­om­phal en 1968 à Las Vegas et de son con­cert his­torique  »Alo­ha from Hawaii », les spec­ta­teurs revivront la musique qui a mar­qué le rock­’n roll à jamais.

Notre avis :

The King et son Return to Grace ont fait leur entrée mon­tréalaise devant une salle débor­dante d’en­t­hou­si­asme mais, mal­heureuse­ment, à moitié pleine.

Return to Grace se présente à la façon d’un con­cert avec pas moins de 31 chan­sons présen­tées au pub­lic dans un ordre chronologique, du moins pour la plu­part d’en­tre elles.

On passe de ses débuts en 1954 avec son tout pre­mier suc­cès « That’s All Right » ou bien « Heart­break Hotel » et « Ted­dy Bear » en pour­suiv­ant avec « Cry­ing In The Chapel », « In The Ghet­to » et « Don’t Cry Dad­dy » qui cou­vrent sa péri­ode gospel. Tous les grands « hits » y passent ; « Amaz­ing Grace », « Don’t be Cru­el », « All Shook Up », « Love me Ten­der », « Blue Suede Shoes », entre autres. Pen­dant plus de 90 min­utes, les nom­breux suc­cès du roi du Rock­’n Roll s’en­chaî­nent à un rythme fou et ce, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Accom­pa­g­né de seize musi­ciens, huit cho­ristes et six danseuses, Steve Michaels incar­ne le moins maquil­lé de tous les Elvis aux­quels nous avons eu droit sur scène, depuis sa mort en 1977. Sa ressem­blance avec Elvis n’est pas des plus frap­pantes mais son tim­bre de voix, sa puis­sance et ses gestes, nous rap­pel­lent le Elvis des bonnes années. Ce qui est bien aus­si avec Return to Grace c’est que la pro­duc­tion a lais­sé la scène aux musi­ciens et surtout aux cho­ristes qui ont fait un mal­heur lors de deux inter­pré­ta­tions solo. Une nar­ra­tion, faite sur scène par Robert Stoeck­le nous donne quelques infos per­ti­nentes de la vie d’Elvis et de l’époque.

On ne va pas voir Return to Grace pour ses décors — une pro­jec­tion et deux passerelles — mais bien pour se remé­mor­er sa jeunesse. De ce fait, les « vrais » fans étaient au ren­dez-vous ; cer­tains ont même accou­ru vers la scène, lors du finale, pour avoir la chance de se pro­cur­er un des foulards — parsemés de sueur — de leur idole… qu’in­car­ne M. Michaels.

Fait en par­tie pour les nom­breux fans d’Elvis Pres­ley, Return to Grace est quand même un très bon diver­tisse­ment, un genre de « Juke­Box » du King.

Le seul défaut de Return to Grace, c’est d’être arrivé au Québec après les « Elvis Sto­ry » et « Elvis Experience ».