
Musique : Jason Howland
Livret : Allan Knee
Paroles : Mindi Dickstein
Co-Mise en scène : Robert Marien et Sergine Dumais
Traduction : Joelle Bond
Scénographie : Marie-Renée Bourget Harvey
Costumes : Sébastien Dionne
Lumières : Hubert Gagnon
Distribution :
Geneviève Charest (Marmee)
Elise Cormier (Jo March)
Tanya Brideau (Meg March)
Joëlle Bourdon (Amy March)
Mary-Lee Picknell (Beth March)
Pierre-Olivier Grondin (Laurie)
Benoît Landry (John Brooke)
Hubert Bolduc (Professeur Baher)
Bertrand Alain (M. Laurence)
Valérie Laroche (Tante March)
Musiciens :
John Gilbert : Pianiste et chef
Yves Bouchard : Trompetiste
Ian Simpson : Contrebasse
Mélanie Charlebois : Violoniste
Roger Légaré : Multiventiste
Basée sur le roman semi-autobiographique de Louisa May Alcott (1869), la comédie musicale se déroule principalement à Concord, Massachussetts, alors que le père des “quatre filles” prend part à la Guerre Civile américaine et que la mère, Marmee, se retrouve seule pour élever ses enfants.
Une histoire familiale touchante menée par la force et la détermination de personnages de femmes vraies et inspirantes.
Notre avis :
Samedi soir dernier, à Québec, avait lieu la première nord-américaine francophone de la comédie musicale Little Women. Depuis, la capitale provinciale vit au rythme des Quatre Filles du docteur March.
C’est un véritable défi de présenter une telle adaptation ! Même si le film a connu son lot de succès dans ses versions cinématographiques, la version scénique musicale n’a pas connu le succès escompté puisqu’elle a tenu l’affiche moins de quatre mois à Broadway. Les producteurs ont-ils de l’audace ? Oui ! Les Quatre Filles du docteur March valent-elles le détour ? Sans aucun doute.
L’histoire quelque peu dramatique des Quatre Filles du docteur March se dévoile dès les premiers instants : elle est centrée sur les quatre soeurs mais tout particulièrement sur Jo qui aspire à une grande carrière d’écrivaine. On la découvre à New York, puis on la suit dans le Massachussetts où un évènement malheureux la rappelle.
Ce récit est facile à suivre et très bien ficelé. On s’y retrouve aisément et ce, malgré les changements de décors inutiles et les déplacements à répétition des escaliers mobiles pour distinguer les lieux : une pension à New York ou un grenier à Concord, Massachussetts. Ces décors sont tout de même impressionnants : le squelette en bois d’une maison, flanqué de deux escaliers (modulables… un peu trop), des chaises et des fenêtres suspendues, etc. En revanche, la sortie de scène des comédiens aurait pu être un peu mieux pensée : un double rideau noir pour éviter de laisser entrer la lumière sur scène. Bravo pour les costumes qui sont une représentation exacte de l’époque !
Cette troupe a du talent mais il est dommage qu’il soit un peu inégal. Peut-être doit-on mettre le blâme sur la nervosité ? On doit saluer l’excellent travail d’Elise Cormier (Jo March) qui a dû « apprendre » le rôle en moins de dix jours. Elle est tout simplement merveilleuse. Son jeu, à l’exception de quelques petits oublis au niveau du texte vite pardonnés vu les circonstances, et sa voix sont justes. On y croit ! On y fait de belles découvertes, notamment Geneviève Charest (Marmee), qui possède un indéniable talent. Il est d’ailleurs dommage qu’elle n’ait pas droit à plusieurs chansons. Hubert Bolduc nous offre un Professeur Baher aux accents germaniques tout à fait honnête.
Les Quatre Filles du docteur March est une merveilleuse pièce et une histoire à découvrir. On y entend quelques rires mais, rapidement, son côté émouvant reprend le dessus. Elle réussit même à faire pleurer les spectateurs (incluant l’auteur de ces lignes). On y retrouve quelques chansons peu connues, avec des airs sympathiques, même si, malheureusement ou heureusement selon les cas, ne deviendront pas des « vers d’oreilles ».
Billets disponibles par Téléphone : 418 694‑9721
En Ligne .
Groupe : 418 271‑9800 ou par courriel : prodsalonvert@gmail.com