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Cabaret électrique (Critique)

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cabaret-electrique2016Sur la piste : Kiki Picas­so : Mr loy­al — Hervé Val­lée : Jonglage et body drum­mer — Tarzana Fourès : Trapèze fixe et bal­lant, corde lisse — Séverinne Belli­ni : Con­tor­sion — Lal­la Morte : Danse macabre et fakir — Antoine Delon : Jonglage de feu et manip­u­la­tion d’objets — Yan­nick Gar­boli­no : Équili­bre sur cannes — Alba Faivre : Mât chi­nois et corde lisse

A la musique : Hervé Val­lée : Con­tre­basse, chant, bat­terie, gui­tare, trompette… Maria Fer­nan­da de Cara­cas : Chant vénézuélien, chant lyrique, piano, Mélanie Torock : Basse gui­tare, clavier, chant

Notre avis : La porte des Lilas cache cet endroit épatant : le cirque élec­trique. Ecole de cirque, bar à sirop pour les petits, le lieu revêt divers­es formes et se trans­forme à inter­valle réguli­er en « cabaret élec­trique ». Le principe ? Vous pou­vez dîn­er, instal­lé autour de la piste de cirque, servi par les artistes que vous applaudi­rez quelques min­utes plus tard. Le principe du cabaret élec­trique ne change pas : Kiki Picas­so en mon­sieur loy­al présente les dif­férents numéros sur un ton décalé. Le dis­cours sem­ble s’être resser­ré, ce qui est bien. En effet par­fois Kiki se perd dans son réc­it qui, d’amusant, peut devenir un peu pesant. Cette année il est forte­ment ques­tion de présence poli­cière et le poli­tique­ment incor­rect (qui pos­sède ses lim­ites) est de rigueur. Mais l’essentiel restent les numéros, cer­tains nou­veaux, d’autres que l’on con­naît et que l’on retrou­ve avec un plaisir intact, le tout accom­pa­g­né par l’orchestre aux sonorités rock, rich­es de mul­ti­ples influ­ences et qui se trou­ve niché en hau­teur, comme dans un cirque clas­sique, si ce n’est que, pour ce cabaret, il se trou­ve au-dessus… du bar.

Con­cer­nant les numéros, force est de con­stater que les femmes ont pris le pou­voir. Les artistes épatent par leur grâce et leur élé­gance. Mais que les artistes mas­culins se ras­surent, ils ne déméri­tent pas et, tous mêlés, créent une véri­ta­ble bulle de poésie. Le tout mât­iné d’un aspect coquin et éro­tique plus affir­mé que par le passé. Durant le spec­ta­cle, 7 min­utes sont con­sacrées à une ou un invité. Digres­sion amu­sante lors de cette représen­ta­tion avec l’apparition de Car­o­line Loeb.

Il ne faut donc pas hésiter à fréquenter ce cirque d’un autre genre, applaudir les artistes évolu­ant dans une prox­im­ité qui crée un sen­ti­ment unique et pré­cieux. On y retourne !

pour en savoir plus, ren­dez-vous sur le site du cirque électrique