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Buena Vista Social Club

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En 1996, Ry Cood­er se rend à Cuba et parvient à retrou­ver des musi­ciens ayant mar­qué musi­cale­ment l’île et qui sont alors, pour la plu­part, tombés dans l’ou­bli. De leur ren­con­tre naît un album enreg­istré en six jours et qui con­nait un suc­cès mon­di­al : le Bue­na Vista Social Club. Il s’ag­it du nom d’un ancien club où venaient jouer les meilleurs orchestres de Cuba, nom qui a été repris par ce groupe de musiciens.
Deux ans plus tard, Ry Cood­er retourne dans l’île pour y enreg­istr­er un disque avec tous les musi­ciens qui avaient déjà par­ticipé à Bue­na Vista Social Club. Le cinéaste alle­mand Wim Wen­ders, pour lequel Ry Cood­er a com­posé la musique des films Paris Texas et The end of vio­lence, décide de les rejoin­dre et de les filmer. Il observe les musi­ciens en stu­dio, les suit à tra­vers La Havane mais aus­si à Ams­ter­dam où le Bue­na Vista s’est pro­duit deux soirs et à New York pour leur ultime con­cert au Carnegie Hall. Il réalise une série de por­traits, notam­ment celui du doyen de la bande, Com­pay Segun­do, à la fois chanteur et gui­tariste, du chanteur Ibrahim Fer­rer, très pop­u­laire dans les années cinquante et devenu cireur de chaus­sures, d’O­mara Por­tuan­do, inter­prète de bolero et du pianiste Rubén Gonzàles. Wim Wen­ders capte de pré­cieux instants. Ain­si, il rap­porte leur fas­ci­na­tion lors de leur décou­verte des grat­te-ciels new-yorkais. Ry Cood­er, aus­si émer­veil­lé qu’eux, par­ticipe à cette aven­ture qu’il con­sid­ère comme sa « plus grande expéri­ence musicale ».
Le « musicu­men­taire » Bue­na Vista Social Club per­met égale­ment de décou­vrir une île restée trop longtemps mécon­nue. Ces attachants artistes sem­blent avoir trou­vé le secret de l’éter­nelle jeunesse dans les rythmes cubains. Leur bon­heur de vivre pour la musique est com­mu­ni­catif. Bue­na Vista Social Club a reçu le prix du meilleur doc­u­men­taire à l’Eu­ro­pean Film Awards.