Résumé : Découvrez la fabuleuse histoire de Varsha, jeune journaliste d’origine indienne envoyée en reportage à Mumbai, loin de Paris où elle a grandi.
Dès son arrivée dans la métropole frénétique, capitale du rêve et ville de tous les dangers, elle est aspirée dans un tourbillon d’évènements et d’émotions qui bouleverseront sa vie à jamais.
Féérie et réalisme, tradition et modernité, tissent ce spectacle flamboyant dans lequel les sentiments puissants se chorégraphient et se chantent sur des mélodies entêtantes. Les décors d’exception sont sublimés par des vidéos qui vous emmèneront de Bollywood au désert du Rajasthan, de festivals exubérants au majestueux Taj Mahal…
Une comédie musicale passionnément romantique et follement épique !
Critique : Déjà produit en 2013, Bollywood Express revient en France pour une tournée en cette fin d’année 2014. Présenté comme LE spectacle Bollywood à ne pas manquer, fort d’une tournée internationale, il nous a laissé un arrière-goût de bâclé.
L’histoire, tout d’abord, dont l’intrigue parait cousue de fil blanc. Même si on nous explique bien dès le début quelles sont les ficelles d’un bon Bollywood (une histoire d’amour contrariée, un personnage mauvais, une fin forcément heureuse), las est de constater à quel point elles sont grossières. L’intrigue se perd en cours de route et n’a pas de conclusion, l’idylle amoureuse est somme toute rapide et la recherche des origines indiennes du personnage principal peine à nous émouvoir.
Si les moments musicaux devaient nous aider à suivre le fil conducteur, ils n’en remplissent pas le rôle, puisque le spectacle est en français mais que les chansons ne sont pas sur-titrées et il est parfois compliqué de comprendre ce qu’elles signifient. Notons au passage l’effort louable des comédiens à parler français. En revanche, l’enregistrement de la voix française de la comédienne principale laisse à désirer. Et cette alternance (accent indien / accent français) est étrange. Finalement, une option VO avec un sur-titrage aurait peut-être donné plus de crédibilité à ces enchaînements.
Heureusement, il y a les chorégraphies, pleines de vie et d’énergie et montrant une palette diversifiée des danses indiennes. Avec 24 danseurs, cela donne enfin un peu de relief au spectacle. Le reste du temps, les quatre comédiens sont perdus sur cette immense scène dont les décors sont réduits à leur plus simple expression : une grande projection alternant de belles vidéos (ville, train, foule) et des ambiances colorées.
Mais que s’est-il passé ce 28 novembre pour que l’éclairage du spectacle soit un tel désastre ? Danseurs souvent dans la pénombre, poursuite à plusieurs mètres des comédiens, quand ce n’était pas des coupures de lumière ou des spots aveuglants. Espérons qu’aux prochaines représentations, l’éclairage soit au point.