Accueil Critique Bloody Monday (Critique)

Bloody Monday (Critique)

0

bloody-mondayCréée en 2014, la troupe The Musi­cal Fac­to­ry est une asso­ci­a­tion loi 1901 réu­nis­sant des jeunes artistes poly­va­lents autour de la créa­tion de comédies musi­cales orig­i­nales. Les spec­ta­cles com­bi­nent théâtre, musique, chant et danse. La mise en place des spec­ta­cles requiert aus­si la réal­i­sa­tion des cos­tumes et la sélec­tion des décors.

Résumé :

Vous voulez du show, vous voulez du charme et du choc, vous voulez du jazz et du charleston jusqu’au bout de la nuit ?
De New York à San Fran­cis­co, les plus grandes per­son­nal­ités du pays y sont venues et y revi­en­nent encore.
Vous voulez y goûter ? Vous en rede­man­derez ! Cap­i­tale du spec­ta­cle et de la débauche, ici pas de pro­hi­bi­tion, Mes­dames et Messieurs, Ladies and Gen­tle­men, Wel­come to New Orleans, Wel­come to the Jel­ly Roll Music-Hall !
1924. La Nou­velle Orleans. La fête bat son plein au Jel­ly Roll Music-Hall. Mais la magie du spec­ta­cle s’estompe vite lorsqu’un som­bre évène­ment s’immisce dans la vie du cabaret ; une mort soudaine vient inter­rompre le show. Le détec­tive Joe Lit­tle­wall entre alors en scène pour démêler le vrai du faux. Rival­ités, rus­es, pas­sions, autant d’embûches qui peu­vent com­pro­met­tre la réus­site de sa pre­mière enquête…

Notre avis :

Pour sa pre­mière pro­duc­tion, The Musi­cal Fac­to­ry, asso­ci­a­tion d’amateurs, pro­duit un très beau spec­ta­cle. Les com­po­si­tions de Ben­jamin Horvilleur et Maxime Gri­mon­et sont de grande qual­ité et le livret de Léa Gaucherand, Solène Laîné et Vin­cent Miche­liz­za tient la route. La scéno­gra­phie est belle et la présence sur scène d’un orchestre de sept instru­men­tistes et d’un ensem­ble de douze danseurs est des plus appréciables.
La mise en scène accuse quelques faib­less­es et les scènes de théâtre man­quent sou­vent de rythme. Vocale­ment, la plu­part des chanteurs ont du mal à se faire enten­dre, mais il faut recon­naître que le soir où nous sommes venus, la sonori­sa­tion était épou­vantable et les prob­lèmes de micros ont été récur­rents. On retien­dra quand même de ce spec­ta­cle la présence scénique d’Alexis Jouan (Dou­glas Fer­rens), la très belle voix de Soline Can­ne­va (Joe Lit­tle­wall) et la presta­tion de Céline Gremelle (Nan­cy Spelling) aus­si à l’aise théâ­trale­ment que vocale­ment qui illu­mine la scène dans sa reprise de « Dia­monds Are A Girl’s Best Friend ».