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Canada — Beauty and the Beast (Critique)

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Dane Agos­ti­nis (Beast) et Emi­ly Behny (Belle) © Joan Marcus

Livret : Lin­da Woolverton
Paroles : Howard Ash­man et Tim Rice
Musique : Alan Menken
Mise en scène : Rob Roth
Choré­gra­phies : Matt West

Dis­tri­b­u­tion :
Dane Agos­ti­nis (Beast)
Emi­ly Behny (Belle)
Jen Bechter (Madame de la Grande Bouche)
Logan Den­ning­hoff (Gas­ton)
Michael Haller (Lumiere)
Julia Louise Hosack (Mrs. Potts)
Jes­si­ca Lori­on (Babette)
Noah Jones (Chip — en alternance)
Jor­dan Moore (Chip — en alternance)
Jim­my Larkin (LeFou)
James May (Cogsworth)
William A. Mar­tin (Mau­rice)
David Baur, Andrew Betz, Christie Scwartz­man, Skye Bron­fen­bren­ner, Jeff Brooks, Car­ly Casey, Brit­tany Coni­gat­ti, Aman­da Grace Holt, Kyle Dupree, Bri­an Kess, Kol­by Kin­dle, Car­o­line Kit­trell, Matt Kopec, Carter Lynch, Lau­ren Palmeri, Mandy Striph.

Swings : Michael Whit­ney, Caitlin Leary.

Beau­ty and the Beast de Dis­ney met à l’a­vant-plan la musique du film d’an­i­ma­tion (gag­nante d’un Acad­e­my Award), com­posée par Alan Menken et le paroli­er Howard Ash­man, ain­si que des chan­sons addi­tion­nelles com­posées et écrites par Alan Menken et Tim Rice. Le livret est signé par Lin­da Woolverton.

Les créa­teurs orig­in­aux de la pro­duc­tion de Broad­way sont réu­nis à nou­veau pour cette nou­velle tournée. La pièce est dirigée par Rob Roth et choré­graphiée par Matt West. Les cos­tumes ont été créés par Ann Hould-Ward (gag­nante d’un Tony Award pour son tra­vail sur Beau­ty and the Beast), les éclairages sont de Natasha Katz, la pro­duc­tion scénique de Stan­ley A. Mey­er, la con­cep­tion sonore de John Petrafe­sa Jr. et la musique est super­visée par  Michael Kosarin.

Notre avis :
Beau­ty and the Beast de Dis­ney racon­te l’his­toire de Belle, une jeune femme vivant dans une petite ville, et celle de la Bête qui s’avère être un jeune prince vic­time d’une malé­dic­tion jetée par une sor­cière. Si la Bête apprend à aimer et à être aimée, la malé­dic­tion pren­dra fin et il retrou­vera sa véri­ta­ble apparence.

Beau­ty and the Beast est peut-être l’un de vos dessins ani­més préférés ; la comédie musi­cale suiv­ra sans doute ce même chemin. Le pas­sage de l’écran à la scène est un pari réus­si : une pro­fu­sion de décors plus col­orés les uns que les autres, que ce soit le vil­lage et ses maisons car­ton­nées, l’intérieur du château de la Bête avec ses escaliers amovi­bles qui se trans­for­ment au gré des scènes, ou encore les cos­tumes flam­boy­ants et col­orés qui attirent l’œil des spec­ta­teurs. Cette comédie musi­cale est née sous la bonne étoile d’Alan Menken qui a com­posé une musique extra­or­di­naire et agréable.

La troupe, con­sti­tuée de plus de trente comé­di­ens, enchante le pub­lic avec ses numéros par­faite­ment har­mon­isés. La scène où le suff­isant Gas­ton, l’indestructible et arro­gant séduc­teur inter­prété par le très tal­entueux Logan Den­ning­hoff, offre un numéro de « chope de bière » est à couper le souf­fle. Même ent­hou­si­asme pour la scène de « Be our Guest », très ani­mée, même si elle sem­ble, à notre avis, beau­coup trop courte. Dans Beau­ty and the Beast, on retrou­ve à foi­son des numéros de cette qual­ité. En revanche, nous avons ressen­ti une cer­taine décep­tion en ce qui con­cerne Carter Lynch (Beast). Sa voix forte et juste vient nous chercher dans « If I Can’t Love Her » mais cela se gâte au niveau du jeu où on ne sent pas sa fébril­ité ou même sa rage d’être une « Bête ». Emi­ly Behny offre, quant à elle, une « Belle » des plus chevron­nées, très char­mante avec un tim­bre de voix mélodieux.

Beau­ty and the Beast est un spec­ta­cle attrayant et amu­sant. Vous y passerez un très bon moment accom­pa­g­nés de vos enfants, petits-enfants, ou même entre adultes. C’est un spec­ta­cle d’où vous sor­tirez avec le sourire aux lèvres et, dans la tête, des airs cap­ti­vants, cer­tains devenus célèbre grâce à Céline Dion.

(Représen­ta­tions en anglais)