Esther Terraz, vous êtes à l’affiche de Mes elles au Théâtre Monte-Charge, du 8 au 31 juillet 2010. Comment définiriez-vous le spectacle ?
Esther Terraz : Mes Elles est une comédie grinçante, comédie parce qu’on y rit beaucoup et que tout est tourné en dérision et grinçante parce qu’on parle de trois femmes qui ont tué leur ex… commun ! Cela reste avant tout une comédie car, bien que chaque personnage ait une histoire difficile et ses travers, tout spectateur peut s’identifier à elles, le tout dans une ambiance de cabaret musical.
Qu’attendez-vous du Festival d’Avignon ?
E.T. : On attend bien sûr d’Avignon de faire connaître le spectacle et de le voir bientôt programmé à Paris ou en province, mais aussi de faire de belles rencontres artistiques. C’est toujours très enrichissant de pouvoir tenir un rôle sur une longue période (24 dates d’affilée) sans une seule interruption. On redécouvre chaque jour le rôle et on le fait évoluer au fil des représentations.
Comment vivez-vous le Festival ?
E.T. : C’est la troisième année que je participe au Festival d’Avignon avec des compagnies différentes. C’est chaque fois une joie d’y participer. Une ambiance de vie de groupe, de vie commune 24h/24h, de partage des tâches autant dans « à la ville » qu’au spectacle. C’est un plaisir de rencontrer les autres troupes lors des différentes parades. Il y a vraiment une ambiance très particulière au Festival d’Avignon qu’on ne retrouve pas ailleurs. Amitiés, partages, rires, rencontres,…
Quels sont vos projets pour la rentrée ?
E.T. : Je serai en Suisse dans une pièce de Raynald Vaucher, Se pendre tue et en plus ça fait mal, encore une comédie grinçante ! Puis, pour Nöel, je reprends La Belle Hélène d’Offenbach mise en scène par David Koenig et La revue de Neuchâtel.