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Le p’tit monde de Renaud (Critique)

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petit-monde-renaudUne créa­tion de la Troupe du Phénix
Chan­sons de Renaud Séchan
D’après une his­toire orig­i­nale de Jean-François Fontanel
Livret : Jean-François Fontanel, Elise Roche, Guil­laume Cramoisan
Mise en scène : Elise Roche
Direc­tion musi­cale : Fred Pallem
Inter­prètes : Clé­ment Aubert, Guil­laume Cramoisan, Xavier Mar­tel, Jean-Luc Mus­cat, Elise Roche, Julie Vic­tor, Gaëlle Vous­si­ka, Fred Pallem, Fan­ny Rome, Alexan­dre Léau­thaud, Jérémy Pontier
Col­lab­o­ra­tion Artis­tique : Elise Roche et Igor Mendjisky

Résumé :
Un spec­ta­cle musi­cal drôle, ten­dre et mélan­col­ique qui met en scène Gérard Lam­bert, Lucien, Manu, Pépette, la Doudou, le Beauf… Au fil d’une his­toire inven­tée, les per­son­nages des chan­sons de Renaud pren­nent vie grâce aux tal­entueux comé­di­ens-chanteurs de la Troupe du Phénix. Sur un ton décalé et tru­cu­lent, le spec­ta­cle brosse le por­trait d’une généra­tion. Six comé­di­ens et trois musi­ciens sur scène revis­i­tent les chan­sons de Renaud, réorchestrées pour le spec­ta­cle. Dix ans après Le Petit Monde de Georges Brassens, le Phénix nous offre Le P’tit Monde de Renaud.
Notre avis (écrit en 2014)  :
Dès les pre­mières min­utes le ton est don­né : une bande de loubards des années 70, faisant les kak­ous sur leur mobylette, avec l’accent parig­ot et une dégaine presque…  ringarde, il faut l’avouer (surtout la coupe de cheveux). Gérard Lam­bert, Manu, Lucien, la Pépette, le blaireau, Mary : nous voilà rep­longés dans les Humanoïdes associés.
L’histoire se déploie sur trois épo­ques : les années 70, 80 et 2000, et c’est bien trou­vé. Gérard Lam­bert et ses potes détroussent un mal­heureux quidam de pas­sage (drôlis­sime inter­pré­ta­tion de « Laisse béton »), avant d’aller zon­er à la fête foraine et d’y ren­con­tr­er la Pépette et Mary (« It’s not because you are »).
Ne racon­tons pas la suite, ce serait gâch­er la sur­prise. Dis­ons sim­ple­ment que les aven­tures de cette bande de jeunes con­nais­sent des hauts et des bas, que leur mode de vie, for­cé­ment, s’adapte aux années qui passent. Les chan­sons ponctuent cette his­toire et sont réin­ter­prétées de façon intel­li­gente. C’est drôle, c’est rock, c’est rageant aus­si par­fois et on a  presque envie de hurler « Société, tu m’auras pas ».
Alors, pas­sons sur les quelques moments qui deman­dent encore un peu de rodage (c’était la pre­mière de leur nou­velle créa­tion) et souhaitons-leur d’enchanter tous les fans de Renaud et de s’en faire de nouveaux.