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Avignon 2009 : Marie Klaus — « Les folies de Lucien »

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Marie Klaus
Marie Klaus

Présen­tez-nous le spec­ta­cle que vous allez jouer à Avignon.
Comme l’ai­ment à l’ap­pel­er les auteurs de la pièce, Jacques Dom­brows­ki et Alain Barois, je peux dire qu’il s’ag­it d’une comédie dra­ma­tique­ment joyeuse. L’in­trigue de la pièce est assez orig­i­nale, nous sommes des per­son­nages enfer­més dans un « musée » et nous nous prenons pour des oeu­vres d’art, nous sommes « dirigés » par un doc­teur et une infir­mière. Nous sommes tous tirés d’une oeu­vre d’art très con­nue, il y a la Joconde, le Car­di­nal de Riche­lieu, le Penseur de Rodin, l’Angélus, La Maja, La Vénus, chaque per­son­nage exerçait une pro­fes­sion bien pré­cise avant le drame… qui nour­rit toute la pièce. La pièce dure 1h15, nous sommes comé­di­ens-chanteurs et danseurs, pour la plu­part d’en­tre nous. Toutes la musique a été com­posée par Bap­tiste Chéron et les paroles des chan­sons par moi-même. L’o­rig­i­nal­ité de ce spec­ta­cle se trou­ve dans son intrigue, chaque per­son­nage est haut en couleurs, avec un style musi­cal dif­férent à chaque fois. Tout au long de la pièce, nous apprenons le par­cours de chaque oeu­vre d’art, décou­vrant son passé… Il y a beau­coup d’hu­mour et de deux­ième degré !

Quels sont les avan­tages pour une com­pag­nie d’y jouer un spec­ta­cle ? Quelles sont les attentes ?
Je pense que c’est l’oc­ca­sion idéale pour rôder un spec­ta­cle, y trou­ver son pub­lic, faire des ren­con­tres et d’ap­procher les directeurs de théâtre, les pro­duc­teurs, et gens du spec­ta­cle. C’est aus­si l’oc­ca­sion d’of­frir un spec­ta­cle orig­i­nal, dans des con­di­tions live, avec un réel défi à chaque fois : faire venir des gens et leur don­ner du plaisir. Le lieu est aus­si prop­ice à décou­vrir plein d’autres spec­ta­cles et  à enrichir sa cul­ture théâtrale.

Avez-vous une reprise prévue sur Paris ?
Pour l’in­stant il n’y a pas de reprise prévue sur Paris mais la société de pro­duc­tion tra­vaille pour met­tre en place une tournée et élargir au max­i­mum les pos­si­bil­ités.
Pour ne rien vous cacher, on espère pou­voir trou­ver à Avi­gnon la per­son­ne qui voudra bien nous pro­gram­mer à la ren­trée ! Cela fait plus de deux dans que nous tra­vail­lons tous avec pas­sion et per­sévérance sur ce spec­ta­cle et nous avons tous très envie qu’il ait une longue vie !

Quel est votre plus beau sou­venir du fes­ti­val d’Av­i­gnon ? (si c’est votre pre­mière fois : quelle image vous faites-vous du festival ?)
Ce sera une pre­mière pour moi ! Je n’aime pas tant le terme mais je dois dire que je suis fière d’y par­ticiper pour la pre­mière fois avec ce spec­ta­cle là. Il est orig­i­nal, décalé, et en plus ce sont mes textes ! Ca prou­ve qu’il faut tou­jours garder espoir. Je m’en fais une image tout à fait idyllique : avec des gens partout, des artistes ent­hou­si­astes, un bain de folie et de magie ! Idéal pour se plonger dans le théâtre avec plaisir et sans modération!

Quels sont vos pro­jets pour la rentrée ?
J’ai plusieurs pro­jets : j’aimerais trou­ver un lieu pour jouer chaque semaine mon spec­ta­cle musi­cal, c’est un tour de chant avec des chan­sons, que j’ai écrites et com­posées. J’ai égale­ment un stage prévu en Alle­magne pour tra­vailler une comédie musi­cale de Jacob Vin­je Charle­magne, et le pro­jet qui me réjouit beau­coup c’est la reprise de Roméo et Juli­ette dès févri­er au Palais des Con­grès, où je jouerai en alter­nance les rôles des ladies Capulet et Mon­taigu ! Et puis évidem­ment l’en­vie de pass­er des audi­tions pour me nour­rir d’autres aven­tures. A ce pro­pos, j’aimerais lancer un mes­sage aux passeurs d’au­di­tions : soyez un peu curieux et con­vo­quez aus­si les gens qui arrivent dans le milieu, pour éviter de voir tou­jours les mêmes per­son­nes ! Elles sont très bien, je ne dis pas le con­traire, mais essayez d’ou­vrir un peu plus vos pos­si­bil­ités : il y a plein de gens intéres­sants partout !

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