
Aurore, pouvez-vous nous résumer votre parcours ?
Je suis arrivée il y a cinq ans à Paris. A l’origine je voulais faire de la danse. J’avais fait sept ans de claquettes, autant de gymnastique sportive et j’étais une vraie passionnée. Pourtant, je me suis en fait retrouvée à l’AICOM ! Ce fut une révélation. A la fin de ma première année, j’ai eu la chance d’être repérée et suis devenue doublure de Sandy dans Grease, le musical. Puis ce fut Aladin avec lequel nous avons tourné dans tous les Zéniths. Entre-temps, je poursuivais mes études de chant. Après un casting, j’ai ensuite incarné Cendrillon pendant plus de trois ans, une période géniale avec les représentations à Mogador et partout en France… avant de participer à la comédie musicale Mike, laisse nous t’aimer, où je tenais le rôle de Sylvie Vartan.
Et en 2012 il y a eu La Revanche d’une Blonde où vous teniez le rôle principal…
Oui ! Quelle aventure… J’ai adoré jouer ce spectacle ! Les tableaux, les chorégraphies, c’était extra. Et puis Elle Woods c’est tout à fait moi ! Son côté déjanté, pétillant, très blonde ‑mais blonde qui assume- c’était un rôle sur mesure pour moi ! Je dois avouer que c’est le personnage que j’avais toujours rêvé d’interpréter et que cela reste le rôle que j’ai le plus aimé jouer jusqu’à présent.
Et vous voilà dans SLC, dans le rôle d’Annie, une jeune fille rebelle, un peu frondeuse, bien loin de vos précédents spectacles…
Oui, cela n’a même rien à voir. Mais ça me fait énormément de bien de changer d’univers et de registre musical. Cela me fait travailler autre chose. D’autant que cette fois, contrairement à Elle Woods, le personnage d’Annie est véritablement à l’opposé de moi. J’ai donc pris cela comme un vrai challenge et je ne le regrette absolument pas. Annie est un peu rude, elle a un sacré caractère, mais je lui apporte ma touche de sensibilité. Je pense par exemple à la scène où je chante « Il est mort le soleil » de Nicoletta.
Comment s’est passée l’intégration dans la troupe ?
J’étais la seule à rejoindre l’équipe pour cette reprise, et évidemment j’ai été très bien accueillie. La plupart des artistes de SLC sont des amis, Vincent Heden, Fanny Fourquez, Gregory Deck, Flo, Marie… Tous avaient déjà joué le spectacle cet automne, à Paris puis en tournée. Ils le connaissaient donc parfaitement. Il a fallu que je travaille les chansons de mon côté et en raison de tous nos emplois du temps nous n’avons eu que quelques jours pour répéter tous ensemble avant la première. Mais ils ont été très prévenants et attentifs, notamment dans les placements et la mise en scène, car il y a beaucoup de chorégraphies et de danses. Et tout se passe super bien. C’est vraiment un spectacle extra et le public adore.
Vous avez récemment participé à The Voice, qu’en avez-vous retenue ?
Que cela n’a pas duré longtemps hélas ! Plus sérieusement, ce fut une très bonne expérience. Car chanter ainsi, seule, dans ces conditions particulières est assez exceptionnel. C’est toujours enrichissant. Je n’en garde que du positif.
SLC est prolongé jusqu’au 30 juin aux Folies Bergères, et après ?
Je travaille actuellement à mon premier album. Un projet qui me tient vraiment à cœur. J’en écris paroles et musiques. Ce sera un disque assez pop country, l’univers musical que j’aime. Avec une petite touche de rock !
Vous effectuez un beau parcours jusqu’à présent…
Oui. C’est assez incroyable, et je suis consciente d’avoir une chance folle. Mais j’ai aussi beaucoup bossé toutes ces dernières années. Disons qu’il y a une petite part de chance et une grande part de travail !
Salut les Copains – aux Folies Bergère jusqu’au 30 juin 2013.