De Jean-Marie Lecoq (textes) et Clarisse Catarino (Musiques).
Mise en scène de Jean-Marie Lecoq et Philippe Quillet.
Avec Véronique Ataly, Christian Gaïtch, Jean-Marie Lecoq, et le groupe Diazz’Elles, Clarisse Catarino (accordéon), Anne Gouraud-Shrestha (contrebasse), Eva Slongo (violon).
Un cabaret déjanté, volontairement satirique et provocateur. Des textes et des chansons qui passent à la moulinette d’un rire salvateur les petits et les grands travers de notre humanité présente et de ses projets à venir.
Notre avis :
Accueilli dans un décor minimaliste par les Djazz’elles (un groupe de jazz entièrement féminin), le spectateur est tout de suite emmené dans un univers musical de jazz-tzigane, enivrant et poétique. Par la suite, nous découvrons trois personnages hauts en couleurs qui, en solo ou bien ensemble, chanteront et raconteront notre pays, sa politique et ses absurdités, toujours dans le registre de l’humour.
Certains sketches sont drôles et très bien écrits mais d’autres pâtissent de longueurs et font redescendre la tension et le rythme du spectacle.
Les trois musiciennes (dont l’une est la compositrice des chansons originales) ajoutent cependant du piment au spectacle et c’est avec joie que nous les entendons à nouveau entre chaque petite scène. Certaines chansons telles que Libre échange, L’eau et Sauvez la Planète, sont magnifiques et demandent à être entendues à nouveau. La scénographie, bien qu’astucieuse, se trouve être trop compliquée, les comédiens devant manipuler décors et accessoires tout en jouant. Le tableau final, Sauvez la Planète, en souffre directement, affectant la dernière image du spectacle.