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Andy Cocq — Vive la luxure !

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Andy Cocq — Vive la luxure !
Andy Cocq ©DR
Andy Cocq ©DR

Quel est votre parcours ?
Je chante depuis tou­jours et j’ai com­mencé la danse à 11 ans. Petit, je regar­dais sou­vent les films de Fred Astaire et de Gene Kel­ly, ils me fai­saient rêver. A 18 ans, j’ai décidé de ten­ter ma chance en mon­tant à Paris pour y démar­rer une for­ma­tion de danseur pro­fes­sion­nel à l’Ecole Rick Odums.
Après l’ob­ten­tion de mon diplôme d’é­tat de pro­fesseur de danse, j’ai tra­vail­lé très vite pour des émis­sions de télévi­sion comme Les années tubes et Salut les copains sur TF1, ou encore 40 °C à l’om­bre sur France 3… C’é­tait intéres­sant, mais mon rêve le plus cher était de mon­ter sur les planch­es ce qui s’est réal­isé lorsque j’ai par­ticipé au spec­ta­cle Il etait une fois Bobi­no pen­dant plus de six mois.
J’ai ensuite décroché un rôle dans Mega­lopo­lis et quelques mois plus tard, Luc Pla­m­on­don m’a con­fié le rôle de Zig­gy dans Star­ma­nia . Nous avons joué six mois au Casi­no de Paris et ensuite, nous avons tourné pen­dant 18 mois dans les pays fran­coph­o­nes. J’ai enchaîné avec Emi­lie Jolie en inter­pré­tant le rôle du loup, de l’ex­tra-ter­restre et du grand oiseau.

Dans Emi­lie Jolie, vous jouez plusieurs rôles, est-ce difficile ?
Tra­vailler avec Philippe Cha­tel a été un réel plaisir, c’est quelqu’un de d’ex­trême­ment sen­si­ble, chaleureux et de tal­entueux. Je suis venu aux répéti­tions en ayant sim­ple­ment appris le texte. Nous avons cher­ché ensem­ble quelle direc­tion don­ner à cha­cun des per­son­nages. Sur scène, c’est physique ! J’avoue être érein­té à la fin de chaque représen­ta­tion, d’avoir cou­ru dans tous les sens, d’avoir changé de cos­tumes, d’avoir été maquil­lé, démaquil­lé, remaquil­lé… Une chose est sûre : c’est telle­ment riche comme inter­pré­ta­tion que je ne risque pas de me lass­er avant longtemps ! Nous repar­tons en tournée en octo­bre prochain jusqu’en févri­er 2005.

Quel per­son­nage jouez-vous dans Les 7 péchés cap­i­taux ?
J’in­car­ne le péché de la lux­u­re sous les traits de Spencer, un sham­pouineur homo­sex­uel obsédé par le sexe. Il aime être regardé, vit comme une star­lette mais n’a pas les moyens de s’of­frir du luxe comme il aimerait le faire croire, c’est vrai­ment un per­son­nage en toc !

Com­ment gérez-vous le côté par­o­dique du personnage ? 
J’aime être dans l’ex­agéra­tion. Je fais con­fi­ance au met­teur en scène pour qu’il m’aide à dos­er et à trou­ver le ton juste. Nous avons une marge de lib­erté intéres­sante. Ce per­son­nage vicieux va laiss­er s’en­trou­vrir une faille qui va le faire évoluer.

N’avez-vous pas peur de car­i­ca­tur­er un peu trop les homosexuels ?
Le côté fofolle ne m’ef­fraie pas. Après tout, Michel Ser­rault est passé par là et cela ne lui a pas desservi ! L’ho­mo­sex­u­al­ité du per­son­nage est un détail, son vrai péché, c’est la luxure.

Quels sont vos pro­jets, vos envies ?
Je pré­pare mon album qui devrait sor­tir en sep­tem­bre dans un style pop-élec­tro. Je co-écris les textes avec Béné­dicte Fos­sey et les com­po­si­tions sont de Stéphane Gilles et Hervé Michard. J’ai décidé de l’au­to-pro­duire et je prévois de le dis­tribuer via inter­net et pen­dant mes con­certs. J’e­spère touch­er le pub­lic afin de me faire une place dans les bacs.