Votre premier one man show, Garçon manqué, arrive sur scène le 10 janvier prochain. Comment avez-vous eu l’idée de ce spectacle ?
En fait, ce spectacle est la suite logique de plusieurs déclics. C’est Isabelle Nanty qui m’a mis la puce à l’oreille la première, il y a quelques années, en me conseillant d’écrire mon propre spectacle.
Jarry a très vite compris ce qui me faisait rire et ce qui pouvait faire rire chez moi… En fait, j’improvisais beaucoup, il prenait des notes, et on ré-écrivait ensemble. Il a l’art de synthétiser et il a un imaginaire proche du mien. On s’est beaucoup amusé à écrire ce spectacle.
Comment aviez-vous rencontré Isabelle Nanty ?
Comment avez-vous abordé le travail de mise en scène avec elle ?
Combien de temps vous a‑t-il fallu pour mener à bien ce projet ?
C’est allé assez vite, ça fait un peu plus d’un an que je m’y suis vraiment mis ! Tout s’est fait naturellement… Je suis très fier des gens qui m’entourent pour cette aventure. Quand je vous dis que j’ai une chance incroyable !!!
De quoi parle le spectacle ?
C’est l’histoire d’un petit garçon très/trop expressif, qui rêve de chanter, de jouer, et de danser. Il raconte comment, de fil en aiguille, il arrive à être là, sur scène. On y croise toute une galerie de personnages qui ont fait partie de sa vie à un moment donné…
C’est un spectacle musical ?
Pas forcément. J’avais envie de me mettre un peu en danger après quinze ans de spectacles. Il y a évidemment des personnages qui chantent dans mon spectacle, mais je n’en dirai pas plus… Il va falloir venir au Petit Gymnase.
Vous avez connu des expériences de troupe jusque-là. Le fait d’être seul sur scène n’est pas trop angoissant ?
C’est un stress différent. C’est la première fois que je m’investis autant sur un projet, donc la pression n’est pas la même, elle est pire !!! J’ai entièrement confiance en Isabelle Nanty, Jarry et mon équipe de production, je suis très bien entouré.
Est-ce pour vous un aboutissement d’occuper seul la scène ?
C’est une étape, mais pas un aboutissement. J’avais vraiment envie de me retrouver comme quand j’étais enfant, seul dans ma chambre à chanter, jouer et danser, à faire comme Sylvie Joly ou Valérie Lemercier ! J’ai voulu faire pareil.
A quelques jours de la première, quel est votre état d’esprit ?
J’ai hâte. J’ai peur. Je dors beaucoup moins bien que la semaine dernière. Mon cerveau est en ébullition. Et puis évidemment l’angoisse monte : ne pas faire rire, ne pas être drôle, que le spectacle ne plaise pas… Toutes ces petites pensées qui vous empêchent de dormir et auxquelles vous ne pouvez pas échapper ! Mais ça va, je vais bien, super bien, vraiment très bien, absolument très vraiment fort bien…