
Auteur du livret, des chansons et directrice artistique : Marie-Jo Zarb
Co-auteur et metteur en scène : David Rozen.
Co-auteur du livret : Guillaume Beaujolais
Chorégraphies : Johan Nus.
Compositeur : Shay Alon.
Plasticien scénographe : Eric Klatt.
Costumes : Jackie Tadéoni.
Maquillage : Marie-Charlotte Fau.
Avec : Laurent Ban, Kaïna Blada, Alexis Loizon, Gregory Amsis, Julien Mior, Loaï Abdel Rahman, Mathieu Sennacherib, Lorena Masikini, Marine Brumant, Jimmy Bourcereau & Sofia Mountassir.
Notre avis :
Si on faisait le vœu de découvrir enfin un spectacle familial qui serait vraiment familial et pourrait plaire aux petits comme aux grands. Si on faisait le vœu d’assister à un divertissement jeune public exigeant avec des moyens mis au service de ses ambitions. Avec, en prime, une troupe talentueuse et dynamique ? Si tels sont vos souhaits, cet Aladin peut les réaliser. Dès le lever de rideau, laissez-vous embarquer dans l’aventure. Décors et costumes somptueux, scénographie inventive sachant utiliser pertinemment le lieu, musiques variées piochant dans les différents styles, chorégraphies intelligentes et efficaces, humour… Tous les ingrédients sont réunis pour que le voyage soit réussi ! Le spectacle est mené tambour battant par une troupe ultra investie et des talents intelligemment mis en valeur. On ne peut citer tous les artistes – ils le mériteraient — mais on saluera notamment l’évidente performance d’Alexis Loizon (Aladin), de Mathieu Sennacherib (Papak) et de Laurent Ban (en génial Génie) qui cabotine avec un plaisir communicatif. Côté « méchants », on aime détester Grégory Amsis (Kasim) et Loaï Abdel Rahman (Shayan). Les personnages féminins ne sont pas en reste, grâce à de jolis numéros réservés à la princesse et ses suivantes. Si un dernier argument s’avérait nécessaire pour convaincre que ce spectacle mérite le détour, il suffit d’observer les plus jeunes spectateurs et leur enthousiasme non feint. Comme le clamait un petit garçon en sortant de la salle : « Aladin, c’est grave bien ! ».