Résumé : Un show sur l’histoire du plus grand groupe de rock de mon dentier, qui raconte la formation, l’ascension, le succès international et pleins d’autres trucs mais bon on va pas tout dévoiler non plus. Interprétée par les spécialistes du genre avec leurs brosses à cheveux en guise de micro, la Comédie Musiculte est entièrement créée à partir de répliques cultes (du Père Noël est une ordure en passant par Star Wars, Wayne’s World, mais aussi Hélène et les garçons ou Dikkenek) et de tes chansons préférées (de Britney Spears à Prodigy, en passant par les Stones et même Lara Fabian). Cette comédie musicale en forme de grand détournement est un véritable condensé d’énergie, d’humour et de rock’n’roll !
Un show d’1h15, entièrement écrit et joué par Airnadette, avec Pef au mettage en scène, Lydia Dejugnac aux chorégraphies et Philippe Risotto à la présentation.
Sans oublier le public, qui fait malgré lui entièrement partie de la fête. Un public très large, puisqu’on y retrouve toutes les générations y compris les plus petits.
Notre avis : Autoproclamé « comédie musiculte », le spectacle OVNIesque Airnadette a en effet tous les ingrédients pour être culte : son concept improbable (un « air band », à savoir que le groupe mime ses instruments et fait du play-back sur une bande son), son travail sonore (un montage millimétré d’extraits de chansons et de répliques de films… cultes) et ses comédiens déjantés. Depuis six ans, Airnadette écume les salles, avec ses costumes flashy (florilège intéressant allant des années 70 à 90 en passant par le style glam-rock) et son humour potache et trash. Ca dépote, ça décoiffe, ça déménage : les vannes fusent, ça frôle parfois le caca-prout, le public est pris à parti, les comédiens donnent de leur personne et tout le monde en redemande. Sur une bande son qui débite (317 extraits sonores au total, de Glee à Hélène et les Garçons, sans oublier Starmania, Roméo et Juliette, West Side Story, Rocky Horror Show… pour les amateurs de comédies musicales…), les comédiens se démènent, dansent et miment voix, guitare, batterie ou violoncelle. Que l’on ne s’y trompe pas, ce « playback » demande beaucoup de précision et d’énergie et même si parfois, on aurait aimé que les extraits soient plus longs, on se laisse agréablement entraîner par ce zapping live et joyeusement foutraque.