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Agnès Pat’, fraîcheur de rire et « Hollywood Swing Gum »

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Agnès Pat’, fraîcheur de rire et « Hollywood Swing Gum »
Agnès Pat (c) DR
Agnès Pat © DR

Agnès Pat’, pou­vez-vous nous présen­ter Hol­ly­wood Swing Gum ?
Hol­ly­wood Swing Gum est un seule en scène de « music-hall » humoris­tique puisqu’il rassem­ble les dis­ci­plines du genre : chant, piano, danse, cla­que­ttes, imi­ta­tions… Par rap­port à mes précé­dents spec­ta­cles, j’ai voulu aller plus loin dans l’ab­surde et la poésie, à com­mencer par mon rap­port au pub­lic : j’in­ter­prète un per­son­nage, Louise, une épi­cière fan­tasque qui ne parvient pas à s’an­cr­er dans la vie réelle, et par­le et chante à ses légumes, les spectateurs !
A tra­vers son par­cours, son his­toire et la façon dont elle se con­fie, il y a un ques­tion­nement per­ma­nent autour de l’interrogation « qu’est-ce qui dif­féren­cie le rêve de la réal­ité ? », un chem­ine­ment sim­ple et poé­tique sur le fait que cha­cun peut créer sa pro­pre réal­ité, que notre rêve pro­fond est en fait réel et que l’on peut trans­former sa réal­ité en rêve, s’en­v­ol­er et pren­dre sa lib­erté par l’imaginaire.

Quel est le style musical ?
Musi­cale­ment, à part un ou deux pas­sages com­posés par mon arrangeur Maxime Richelme, il n’y a que des repris­es, la plu­part présen­tées en ver­sion par­o­dique, tou­jours sur le même principe de « embel­lir la réal­ité ». Par exem­ple, lorsque Louise se rend à l’en­ter­re­ment de sa grand-mère, comme elle veut lui ren­dre un hom­mage plein de joie, elle chante « C’est ton enter­re­ment » sur l’air de « That’s Entertainment » !
Les gen­res sont divers selon ce que racon­te et vit le per­son­nage : je passe du chant lyrique — avec un numéro de soap-opera — au style yéyé avec des par­o­dies de Sylvie Var­tan ou Dal­i­da, en pas­sant par la comédie musi­cale améri­caine, par­fois dan­sée avec mes cla­que­ttes ou… chaussée de pattes d’oie…

Quels sont les aspects qui vous plaisent le plus dans l’ex­er­ci­ce du one woman show ?
Le fait de présen­ter et d’as­sumer totale­ment son univers, d’ex­plor­er avec humour sa pro­pre mis­ère humaine, faire rire, sur­pren­dre, émou­voir et rêver le public !

Ce n’est pas trop dif­fi­cile d’être « seule » ?
Je tiens à remerci­er de tout cœur la superbe équipe qui m’ac­com­pa­gne dans cette aven­ture hol­ly­woo­d­i­enne : Christophe Segu­ra, le pro­duc­teur du spec­ta­cle, qui m’a fait con­fi­ance dès le début du tra­vail alors que le spec­ta­cle n’é­tait pas encore né, Trinidad, avec qui j’ai co-écrit le spec­ta­cle, et qui est égale­ment la met­teuse en scène, Isabelle Dauzet, pour les choré­gra­phies cla­que­ttes, Johan Nus pour les choré­gra­phies de danse, Maxime Richelme, l’arrangeur musi­cal du spec­ta­cle, Olivi­er Caudun aux lumières, Soiz­ic Tiet­to au son et à la régie, les nom­breuses fées qui ont con­tribué à la créa­tion des cos­tumes et décors, et Franck Harscou­et pour sa sub­lime pho­to d’af­fiche ! Cela fait une sacrée équipe pour du seule en scène quand-même !

Pour finir, pou­vez-vous nous par­ler de vos projets ?
Il y a deux représen­ta­tions à la Comédie Bastille les 26 et 27 juin à 20h30, puis nous par­tons pour Avi­gnon au fes­ti­val Off, du 7 au 31 juil­let à 12h55 au Théâtre du Coin de la Lune !
La sai­son prochaine je serai égale­ment en tournée en com­pag­nie du groupe d’hu­mour musi­cal Les Sea Girls dont j’ai la joie de faire partie.