Conception et mise en scène : Sandrine Montcoudiol.
Avec : Vincent Mitterrand (trompette), Marc André (trompette), Éric Le Chartier (trombone) & Pascal Benech (trombone basse).
Résumé : C’est un quatuor masculin. Ces quatre musiciens ont tout pour eux : la beauté, la jeunesse, le talent.
Ne leur manque qu’une chose : l’amour, le vrai, le grand, l’unique.
Ensemble ils le cherchent, chacun à leur manière. Quatre Don Juan frémissants, redoutables ou inexpérimentés, timides ou audacieux, naïfs ou calculateurs, viennent à votre rencontre.
Seront-ils à la hauteur de leurs ambitions ? Rencontreront-ils la perle rare ?
Ces quatre-là ont une particularité : ce sont des Cuivres, des virtuoses. Là où vous riez, pleurez, conversez, vociférez, rêvez, ronchonnez, eux jouent, éperdument. Ils font corps avec leur instrument pour nous délivrer leurs sentiments, les plus frivoles comme les plus forts.
La comédie de l’amour qu’ils nous servent, s’égrène sur Mozart, éclate sur Queen, s’apaise sur Satie, repart sur de grandes musiques de films, court de Joe Dassin à Don Giovanni, s’agrémente de créations originales, de bruitages farfelus qui nous dévoilent tous les usages réalisables avec deux trompettes et deux trombones.
Ils s’appellent Un, Deux, Trois et Quatre, et nous démontreront, s’il en est encore besoin, que face à l’amour l’homme reste un éternel enfant… de cœur…
Notre avis :
Ils sont quatre sur scène, quatre cuivres pour être exact : deux trombonistes et deux trompettistes. Mais ils ne sont pas que musiciens, ces quatre-là sont également des clowns qui ont beaucoup d’humour et de dérision. Comme le dit le titre du spectacle : leur libido est au coeur du sujet. Avec chacun leur personnalité, il vont chercher à draguer le public, surtout les femmes… Evidemment ils s’appuient sur un répertoire très varié (du classique à Queen, en passant par la variété), mais aussi sur leur talents d’acteurs et de danseurs. Tous les numéros ne sont pas tous du même intérêt pour le public, mais le spectacle monte en puissance au fur et à mesure. La mise en scène regorge de situations burlesques. Ces quatre artistes prennent des risques en poussant aussi la chansonnette, en remuant du popotin, ou en sautant comme Mario Kart… C’est parfois réussi et parfois moins, il faut l’avouer. Mais l’énergie qu’ils déploient sans compter les porte jusqu’à un final sur un air de Gymnopedie, magistral et très réussi. En résumé, une performance scénique à saluer, et un bon moment musical et humoristique pour le public.