À la Philharmonie de Paris, il y a aussi de la comédie musicale

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Philharmonie-de-Paris

Après avoir fait couler beau­coup d’encre, la Phil­har­monie de Paris, que cer­tains attendaient depuis plusieurs années et dont d’autres pour­fend­ent l’utilité et la via­bil­ité économique, a fini par ouvrir ses portes à la mi-jan­vi­er. Si le nou­veau com­plexe de salles de con­certs parisien instal­lé près de la Cité de la Musique est essen­tielle­ment dédié au clas­sique, beau­coup d’autres gen­res y seront représentés.

Notam­ment la comédie musi­cale à laque­lle sera dédié le week-end des 9 et 10 mai : un spec­ta­cle jeune pub­lic par le Hervé Suhu­bi­ette Trio ; un con­cert de Diana Reeves qui chantera Broad­way ; une créa­tion choré­graphique hip-hop (par Yaman Okur, qui a tra­vail­lé avec rien moins que Madon­na) sur un West Side Sto­ry joué à qua­tre mains par les sœurs Labèque ; et un réc­i­tal de l’immense Jessye Nor­man con­sacré à Gersh­win et aux musi­cals américains.

Gersh­win et Bern­stein seront déjà mis à l’honneur le 15 févri­er. D’abord lors d’un con­cert en famille autour du com­pos­i­teur de Por­gy and Bess, puis d’un con­cert sym­phonique avec la sopra­no Indra Thomas au cours duquel on jouera la par­ti­tion d’Un Améri­cain à Paris, laque­lle sera à nou­veau exé­cutée le 27 mars.

Kurt Weill sera au cen­tre des com­pos­i­teurs célébrés les 18 et 19 avril, notam­ment par la voix d’Ute Lem­per : d’une part Les Sept Péchés cap­i­taux, et, d’autre part, une soirée où s’enchaîneront chan­sons berli­nois­es et extraits de musi­cals.

À not­er enfin que d’autres week-ends thé­ma­tiques con­sacrés à la danse, aux musique de films de sci­ence-fic­tion, à David Bowie, à Paco de Lucía, à Brad Mehldau, aux musiques sud-améri­caines… vien­nent s’insérer dans une pro­gram­ma­tion riche en musiques de tous poils, à partager entre curieux ou con­nais­seurs, ou bien en famille puisque de nom­breux ate­liers de décou­verte sont organisés.

Tous les ren­seigne­ments sur le site de la Phil­har­monie de Paris.